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lundi 14 mai 2018

Douglas Laing fête ses 70 ans - 1ère partie



ENGLISH VERSION INCLUDED

C'est en 1948, trois ans après avoir servi dans la Royal Air Force, lors de la seconde Guerre Mondiale, que Fred Douglas Laing crée son entreprise qui, soixante-dix ans plus tard, sous la direction de son fils Fred Jr et de sa petite fille Cara, est devenue l'une des plus réputée au monde dans son domaine, à savoir : la création de blends et de blended malts ainsi que l'embouteillage indépendant de scotch single malt whisky et de single grain.
Three years after serving in the Royal Air Force during World War II, in 1948, Fred Douglas Laing founded his company which, seventy years later, under the direction of his son Fred Jr. and his grand daughter Cara, has become one of the most famous in the world in its field, namely: the creation of blends and blended malts as well as the independent bottling of scotch single malt and single grain whiskies.

Pour en savoir plus sur Douglas Laing & Co, la famille Laing et sur ce que tout ce petit monde nous réserve pour le futur, j'ai posé quelques questions aux personnes les plus emblématiques de la compagnie. Dans cette première partie, c'est Fred Jr qui se plie à l'exercice.
To find out more about Douglas Laing & Co, the Laing family and what all this small world will bring us in the near future, I asked a few questions to some of the most iconic people in the company. In this first part, it is Fred Jr who answers me.

Questions à Fred Laing (Président)
Questions to Fred Laing (Chairman)

À noter : Fred Laing a tenu à répondre à mes questions directement en français mais, s’il est conscient de ses lacunes dans notre langue, il m’a demandé de ne pas corriger toutes ses phrases du moment qu’elles étaient compréhensibles. Ce que j’ai fait. Certaines expressions ou tournures de phrases vous paraîtrons peut-être amusantes, mais je ne saurais trop vous conseiller de les lire avec le respect dû à une personne qui a fait l’effort de répondre dans une langue qui n’est pas la sienne. En revanche, les erreurs de traduction du français vers l'anglais sont les miennes. Désolé !
Note: Fred Laing wanted to answer my questions directly in French and if he is aware of his shortcomings in our language he asked me not to correct all his sentences as long as they were understandable. So I didn't. Some expressions or phrases may sound funny, but I would advise you to read them with the respect due to someone who has made the effort to answer in a language that is not his own. The mistakes in the english translation are mine. Sorry for that !


Celui par qui tout a commencé : Frederik Douglas Laing.


Comment vous sentez-vous à l’occasion de la célébration du 70e anniversaire de la société créée par votre père?
Emotionnel. On peut dire, ici, que je suis un type qui pleure et rit facilement (bien que je ris et sourit beaucoup plus que je pleure)… Néanmoins, mon père, Frederick Douglas Laing (appelé FDL) serait très fier que Cara est si importante aujourd’hui pour la compagnie. Elle avait 2 ans quand il est mort, mais elle était de loin son petit-enfant le plus favori. Il faut rappeler que, après la guerre, mon père était toujours jeune et il avait de grands projets dans son cerveau pour le futur. Sa création (Douglas Laing & Cie) n’était jamais complète, même quand il est mort en Octobre 1984. Donc, pour moi, comme pour lui, la construction continue. Mais plus vite. Avec l’expertise de la Génération 3. Moi je suis assez content, mais jamais 100% satisfait, parce que le voyage vient de commencer !
How do you feel about celebrating the 70th anniversary of the company created by your father ?
Emotional. One could say I am a guy who cries and laughs easily (although I laugh and smile a lot more than I cry)… Nevertheless, my father, Frederick Douglas Laing (called FDL) would be very proud that Cara is such a vital piece of the company today. She was 2 years old when he died, but she was by far his favourite grandchild. It must be remembered that after the war my father was still young and he had big plans in his brain for the future. His creation (Douglas Laing & Co.) was never complete, even when he died in October 1984. So for me, as for him, construction continues. But faster. With the expertise of the third generation, I'm quite happy, but never 100% satisfied, because the trip has only just begun!

En tant qu'enfant, adolescent et jeune adulte, que vouliez-vous faire dans la vie?
À l’age de 5/6 ans je voulais être Davy Crockett (the King of the Wild Frontier), sénateur du Tennessee et fameux pour son “Last Stand” à Alamo contre Generalisimo Santana. Pendant les années 1950, mon père voyageait sur les avions comme le Super Constellation ou le Stratocruiser, donc l’idée de l’accompagner était intéressante, mais pas possible pour moi, étant toujours à l’école. Comme teenager, pendant les Swinging 60s (et toujours maintenant !) je portais beaucoup d’intérêt à la vie de Mick Jagger – sauf que j’étais trop gros, ne pouvais pas chanter, et je n’avais pas assez de cheveux ! J’ai vu les Stones l’an dernier à Barcelone et puis à Paris, et au mois de juin je vais les voir dans le Tongue Pit à Manchester et Edinburgh. Mais pour revenir à votre question, pendant mes années de teenager mon père et moi voyagions ensemble en Amérique du sud et en Europe, me permettant de voir et experimenter la vie d’un “Directeur de Ventes” de Scotch Whisky et je savais a ce moment, pendant ces voyages, que mon focus serait cette industrie.
As a child, as a teenager and as a young adult, what did you want to do for a living ?
At the age of 5/6 I wanted to be Davy Crockett (Tennessee Senator) and famous for his "Last Stand" at The Alamo against Generalisimo Santana. During the 1950s, my father was traveling on planes like the Super Constellation or the Stratocruiser, so the idea of accompanying him was interesting, but not possible for me, still being in school. As a teenager, during the Swinging 60s (and still now!) I had a lot of interest in Mick Jagger's life - except that I was too fat, could not sing, and I did not have enough hair! I saw the Stones last year in Barcelona and then in Paris, and in June I will see them in the Tongue Pit in Manchester and Edinburgh. But to come back to your question, during my teenage years my father and I were traveling together in South America and Europe, allowing me to see and experience the life of a Scotch Whisky "Sales Person" and I knew, during these trips, that my focus would be this industry.

Avez-vous toujours voulu travailler dans le business du whisky?
Oui, depuis l’age de 16/17 ans le Scotch Whisky était très intéressant pour moi, bien que je ne buvais pas beaucoup, jusqu’à ce que je commence à travailler avec Major Hartley Whyte (de Whyte & Mackay Distillers) et M Gardiner Ferrier - the Blender - de White Horse Distillers pendant 1968-1971. Donc, le Scotch Whisky était ma troisième préférence !
Have you always wanted to work in the whisky business ?
Yes, since the age of 16/17 Scotch Whisky was very interesting to me, although I didn’t drink much until I started working with Major Hartley Whyte (Whyte & Mackay Distillers) and M Gardiner Ferrier - the Blender - of White Horse Distillers during 1968-1971. So Scotch Whisky was my third preference!



En regardant en arrière, quels ont été vos meilleurs et vos pires souvenirs de toutes ces années à travailler pour Douglas Laing ?
Voyageant aux marchés différents avec FDL, parlant avec lui comme un ami/collègue, pas seulement comme mon père, était fabuleux pour moi. Il ne parlait aucune langue étrangère (comme moi, mais au moins j’essaye !) mais il pouvait communiquer avec les clients allemands, français, italiens et espagnols avec son propre “esperanto” – plus facilement après une bière et un verre de King of Scots (la marque la plus importantes pour nous il y a quelques années). C’était merveilleux de rencontrer la Reine et le Prince Philippe ayant gagné the Queen’s Award for Export Achievement en 1990. Il n’y a pas eu beaucoup de “worst” days. En termes de commerce, quelques fois, nous n’étions pas payés pour 2 containers de 1200 caisses de 12 ans “perdu” dans la jungle en Amérique du Sud. Nous avons perdu beaucoup d’argent dans un Joint Venture en Thaïlande, il y a 20 ans, et 9/11 a changé le monde… mais j’essaie de voir le verre demi rempli, et jamais demi vide.Looking back in time, what were your best and worst memories of these 50 (?) years working for Douglas Laing ?
Traveling to different markets with FDL, talking to him as a friend / colleague, not just as my father, was fabulous to me. He spoke no foreign languages (like me, but at least I try!) but he could communicate with German, French, Italian and Spanish customers with his own "esperanto" - more easily after a beer and a glass of King of Scots (the most important brand for us back then). It was wonderful to meet the Queen and Prince Philip when we won the Queen's Award for Export Achievement in 1990. There have not been many "worst" days. In terms of trade, sometimes we were not paid for two 12-year-old Containers each carrying 1200 cases of 12 bottles "lost" in the jungle in South America. We lost a lot of money in a Joint Venture in Thailand 20 years ago, and 9/11 changed the world… but I try to see the glass half full, and never half empty.

Vous m’avez dit, une fois, que votre père était un grand fan de Port Ellen.
Il utilisait Port Ellen et d’autres distilleries d’Islay dans son mélange du King of Scots – soit de 3, de 12 ou de 17 ans (25 ans pour le marché Duty Free). Il fumait (trop, mais normal pour cette génération) et, comme moi, il aimait les feux de bois dans la maison et dans le jardin… donc la cendre, la suie, et la fumée étaient toujours les goûts qui lui plaisait.
You told me once your father was a big Port Ellen fan.
He used Port Ellen and other Islay distilleries in his King of Scots blend - either 3, 12 or 17 (25 years old for the Duty Free market). He smoked (too much, but normal for this generation) and, like me, he loved the wood fires in the house and in the garden… so ash, soot, and smoke were always the tastes he liked. Port Ellen fitted that requirement exactly.

Avez-vous une distillerie préférée? Si oui pouvez-vous expliquer comment vous avez découvert cette distillerie?
Apres les “long lunches” typiques des années 1950, il arrivait à la maison vers 20 heures, peut être un peu ivre. Il me réveillait pour savoir quel type de journée je passais à l’école et son souffle était enchanteur, plein d’alcool, de fumée et de cuir. C’était son « dernier pour la route » verre de Port Ellen.
Do you have a favourite distillery ? If so can you explain how you discovered that distillery ?
After the typical "long lunches" of the 1950s, my father would arrive home around 8pm, maybe a tiny  bit  drunk. He woke me up to find out how my day was at school and his breath was enchanting, full of alcohol, smoke and leather. It was his "one for the road" glass of Port Ellen.


Fred Jr. en grande conversation avec Jean Donnay (Glann ar Mor) au Whisky Live Paris 2011.




Avez-vous des souvenirs particuliers de dégustations magiques impliquant un embouteillage de cette distillerie ?

Environ 35 ans plus tard, mon père viens de mourir, mais le commerce continuait. J’étais l’hôte d’une degustation pour 30 français (je m’en souviens bien, parce que j’étais à Elgin – la ville de Gordon & MacPhail !) et le dernier whisky était un Port Ellen de 21 ans. Au nez, c’était l’odeur du souffle de mon père. Je commençais à pleurer et rire (pas professional, juste humain !) – a link with the past. Donc Port Ellen est toujours mon favori, grace au commerce et mes émotions, mais à l’âge qu’il peut avoir aujourd’hui, il devient de plus en plus distant de mon âge favori, qui serait entre 21 et 25 ans.
Do you have any particular magical tasting memories involving a bottling from this distillery ?
35 years later or so, my father had just died, but the trade continued. I was the host of a tasting for 30 French people (I remember it well, because I was in Elgin - the town of Gordon & MacPhail!) and the last whisky was a 21 year old Port Ellen. On the nose, it was the smell of my father's breath. I started crying and laughing (not professional, just human!) - a link with the past. So Port Ellen is still my favourite, thanks to the trade and my emotions, but at the age that it may have today, it is becoming more and more distant from my favourite age, which would be between 21 and 25 years old.

Selon vous, quelles sont les qualités d'un bon embouteilleur indépendant ?
Je ne suis pas sûr que je sois qualifié pour répondre. Mais je crois qu’il doit avoir confiance en son palais – pas qu’il soit le meilleur nez de l’industrie, seulement qu’il sache quand un fût est prêt à s’offrir au monde. En même temps il faut qu’il protège l’intégrité de sa réputation (et de sa Compagnie) en évitant la vente de chaque fût de sa cave. Ils ne sont pas tous 100% merveilleux. Les fûts qui ne sont pas d’assez bonne qualité pour en faire un Single Cask, Douglas Laing peut les utiliser dans ses blends. Pour moi, quand j’aime le contenant d’un fût, j’ai confiance pour l’offrir au marché. Ça ne peux pas plaire à tout le monde, tout le temps, mais j’espère toujours que ça plaise à la majorité. C’est le même scénario avec les 100% blended malts – nos “Vatted Malts” – que nous offrons de Campbeltown, the Lowlands, the Highland, Speyside, the Islands and Islay (notre gamme The Remarkable Regional Malts). Je peux avoir raison ou tort, mais si j’ai travaillé de mon mieux et le plus honnêtement possible, et si j’aime ma “création”, je dois être confiant et la lancer sur le marché.
What, in your opinion, makes a good independent bottler ?
I'm not sure I'm qualified to answer. But I think he/she must have confidence in their palate – not necessarily the best nose in the industry, but they know when a dram is ready to offer itself to the world. At the same time they must protect the integrity of his reputation (and his Company) by avoiding the sale of every barrel of their warehouse. They are not all 100% wonderful. Drams that are not good enough to make a Single Cask bottling can be used in blends by us. For me, when I like a dram, I trust my instincts and offer it to the market. I cannot please everyone all the time, but I still hope it will please the majority. This is the same scenario with the 100% blended malts - our "Vatted Malts" - that we offer from Campbeltown, the Lowlands, the Highlands, Speyside, the Islands and Islay (our range The Remarkable Regional Malts). I could be right or wrong, but if I work to the best of my ability, and if I like my "creation", I must be confident and release it.


Les 6 Remarkable Regional Malts de Douglas Laing & Co.


Douglas Laing est sur le point de construire sa propre distillerie. Est-ce un rêve qui se réalise pour vous?
C’est palpitant pour toute la famille, mais nous avons notre propre perspective, parce que nos marques régionales comme expliqué ci-dessus, comme Scallywag et Big Peat, demandent un “filling programme” utilisants beaucoup de distilleries écossaises. Et presque chaque annnée, nous ajoutons 2 ou 3 distilleries de plus à ce programme. Presque toutes ces marques sont nouvelles – la majorité lancée depuis 2013 – et elles ont besoin de beaucoup de TLC (Tender Loving Care). Notre distillerie sera une parmi beaucoup qui seront importantes pour le futur de Douglas Laing. Le nouveau QG au bord de la rivière Clyde et le Bottling Hall seront aussi utiles pour notre futur et nos projets.
Douglas Laing is about to built it’s own distillery. Is that a dream coming true for you ?
It's thrilling for the whole family, but we do keep perspective, as our regional brands (explained above), like Scallywag and Big Peat, require a "filling program" using a lot of Scottish distilleries. And almost every year, we add 2 or 3 more distilleries to this program. Almost all of these brands are new - the majority launched since 2013 - and they need a lot of TLC (Tender Loving Care). Our distillery will be one of many areas of the business that will be important to Douglas Laing's future. The new HQ on the banks of the River Clyde and the Bottling Hall will also be useful for our future projects.

Avez-vous des conseils pour quelqu'un qui choisirait de travailler dans le secteur du whisky?
Un viel ami écossais envoyait la même carte de Noël pendant plus de 20 ans. Elle montrait un petit gamin qui “pees” dans une rivière, et la carte disait “Ne buvez pas d’eau”. Pour moi, qui ne buvais pas de whisky jusqu’à mes 10 premières années de travail dans les spiritueux, mon conseil serait d’éviter la temptation pendant vos 4 à 6 premières années. Puis, on pourrait prendre son plaisir, plein de respect. En même temps, goutez les vins et les bières (français, bien sûr – grace à La Vielle Alliance entre nos deux pays !) mais on ne doit jamais mélanger l’orge et le raisin la même soirée !
Do you have any advice for someone who would choose to work in the whisky business ?
An old Scottish friend sent the same Christmas card for more than 20 years. It showed a little kid who "pees" in a river, and the card said "Do not drink the water". For me, who didn’t drink whisky for my first 10 years working in the spirits business, my advice would be to avoid temptation during your first 4 to 6 years. Then, you could take full pleasure and respect of the whisky. At the same time, taste wines and beers (French, of course - thanks to The Old Alliance between our two countries!). But we must never mix the grape and the grain the same evening!

Cara Laing/Leggat, Chris Leggat, Fred Laing et Cooper dans leurs bureaux de Glasgow.


Donc, merci Franck pour l’opportunité de montrer qu’il faut vivre en France pour écrire bien votre “langue d’amour”, mais j’espère que mon pauvre vocabulaire, et mauvaise grammaire étaient toujours, plus ou moins, compris. Au moins, je sais que nos Blended Whiskies, et nos fûts singuliers de malt et de grain son meilleurs que mes langues étrangères, et que le futur de Douglas Laing est en de bonnes mains avec ma fille Cara et son mari Chris Leggat – mon nouveau Directeur Gérant. Néanmoins, je finis avec une phrase pour démontrer le subjunctif du verbe aller – “il faut que je m’en aille”… parce que je suis sur le point de jouer mon « Friday afternoon Squash match », avec le même viel ami, chaque vendredi, depuis 30 ans !
So thank you Franck for the opportunity to show that you have to live in France to write your "langue d’amour" well, but I hope that my poor vocabulary and bad grammar were always, more or less, understood. At least I know that our Blended Whiskeys, and our singular Malt and Grain casks are better than my foreign languages, and that Douglas Laing's future is in good hands with my daughter Cara and her husband Chris Leggat - my new Managing director. Nevertheless I finish with a sentence to demonstrate the subjunctive of the verb « aller » (to go) - « Il faut que je m’en aille (I need to go) »… because I'm about to play my "Friday afternoon Squash match", with the same old friend, every Friday, for 30 years!

Salutations distinguées d’écosse!
Distinguished greetings from Scotland!

Fred

DÉGUSTATION
TASTING




The King of Scots - Blend - 40 %
Le design de la bouteille et de l'étiquette de The King of Scots a changé en 2011. Cette bouteille date probablement des années 2000.
The King of Scots bottle and label design changed in 2011. This bottle was probably bottled in the years 2000's.

Moins de 20 € à La Maison du Whisky
Less than £20 at Master of Malt

Couleur : Ambre claire.
Color : Light ambre.

Nez : Floral. Miel. Gingembre. Légèrement malté et épicé.
Nose : Floral. Honey. Ginger. Lightly malty and spicy.

Bouche : Belle viscosité, huileuse. Tout d'abord de la vanille, puis du gingembre confit envahit la bouche. Une note de grain de café surgit par moment.
Palate : Nice viscosity, oily. First there's vanilla, then candied ginger invades the whole mouth. A coffee bean note springs up at times.

Finale : Sèche et épicée avec des notes fraîches et mentholées de chêne qui restent longtemps sur le palais.
Finish : Dry and spicy with fresh and minty oak notes that linger on the palate.

Mon avis : Un blend frais et léger. Agréable. Une fois votre verre vide, attendez-vous à vouloir en reprendre un second.
My opinion : A fresh and light blend. Pleasant. Once your glass is empty, expect to want to have a second one.

* * * * *






North British 1962 - 55 ans - Cask #11786 - 41 % - XOP
Couleur : Or cuivrée.
Color : Copper gold.

Nez : Doux. Copeaux de crayon fraîchement taillé. Vernis à ongle.
Nose : Sweet. Fresh pencil shaves. Nail varnish.

Bouche : Crémeuse. Très complexe. Pruneaux, vieux cuir poussiéreux, vieux papier humide, chocolat noir.
Palate : Creamy. Very complex. Prunes, old dusty leather, old wet paper, dark chocolate.

Finale : Longueur honorable. Vieux bois. Très vieux Cognac.
Finish : Honorable length. Old wood. Very old Cognac

Mon avis : Tout ce qu'on est en droit d'attendre d'un whisky single grain de cet âge est présent : de la douceur, de la complexité, des arômes incroyables que seul le temps et un fût d'exception peuvent apporter à un spiritueux. Une pure merveille.
My opinion : All you can expect from a single grain whisky of that age is there: sweetness, complexity, incredible aromas that only time and an exceptional cask can bring a spirit. A true gem.

* * * * *

La deuxième partie comportera des questions à Cara Laing… et des notes de dégustation supplémentaires.
Watch out for part 2 which will be featuring questions to Cara Laing… and some more tasting notes.




Merci à Fred Laing et à toute l'équipe de Douglas Laing & Co pour leur implication à cette série d'articles.
L'échantillon de North British et la bouteille de The King of Scots ont généreusement été fournis par Douglas Laing & Co.
Thanks to Fred Laing and the entire team at Douglas Laing & Co for their involvement in this series of articles.
The North British sample and The King of Scots bottle were generously provided by Douglas Laing & Co.

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