L'été 2011, qui, si on s'en réfère à la température extérieure et à la météo locale, vient tout juste de se terminer, fut riche en surprise et en découvertes. Après juillet et sa série de nouveautés Adelphi (lire ici), août apporta dans ma boîte aux lettres cinq nouveautés signées Master of Malt parmi lesquelles quatre single casks.
Comme je ne fais pas que recevoir des échantillons, j'en achète aussi, vous trouverez également dans cette liste, mon avis sur quelques autres single casks mis en bouteille par notre partenaire*. Une bonne occasion pour revenir sur leur gamme.
J'ai opté pour un classement par ordre alphabétique, mes préférés étant signalés par trois astérisques (***)
Bowmore 26 ans ***
L'embouteillage qui m'a donné envie de redécouvrir Bowmore (que j'avais délaissé depuis plus de 15 ans). Un parfum et un petit goût de violette se dégagent de ce single cask aux doux relents d'Islay (tourbe, algues, etc.).
Le single cask dont tout le monde a dit du bien… sauf moi ! Et pour cause je ne l'ai pas goûté. Très vite épuisé, il restait encore quelques échantillons la veille de ma commande. Le jour où je me suis enfin décidé à passer cette commande, il n'y en avait plus. S'il vous plaît, mesdames et messieurs de Master of Malt, si vous retrouvez un petit échantillon de ce Caol Ila qu'on dit superbe (et je suis prêt à parier qu'il l'est), mettez-le moi de côté.
Fruité, frais, une bonne longueur en bouche avec de légères notes d'écorces d'orange amère sur la finale. Une vraie aubaine pour les amateurs de Cragganmore qui ne s'y sont pas trompé.
Dailuaine 27 ans
Ce single cask partait avec un sacré handicap puisque, la veille de le déguster, j'avais goûté un autre Dailuaine de 27 ans également : celui d'Adelphi qui, entre nous soit dit, est une pure merveille. Ce fut donc une véritable déception, mais sachant déjà que cette appréciation était biaisée, je décidais de retenter l'expérience ultérieurement. Ce que je fit il y a quelques jours seulement et, finalement, ce Dailuaine est vraiment très agréable en bouche. Il est chaleureux, avec quelques notes de cire qui se développent vers la fumée en y ajoutant de l'eau. Puis, ce sont des arômes de bonbons, de barbe à papa et de noix de coco qui fleurissent en bouche. Un très bon rapport qualité/âge/prix.
Complètement atypique par rapport aux Dalmore officiels (même si je ne suis pas un grand expert de cette distillerie), cette version fraiche et huileuse est proche d'un alcool de fruit (poire/pomme).
Le Highland Park 13 ans de Master of Malt enterre définitivement la version officielle de 12 ans et, pour ceux qui ont du mal à aprécier les spiritueux forts en alcool (celui-ci titre tout de même 57 %), un peu d'eau n'altère en rien ce remarquable brut de fût. Cela lui apporte même un petit côté huileux fort agréable en bouche.
Inchgower 36 ans - épuisé - reste quelques échantillons de 3 cl ***
À la fois fruité et malté, cet Inchgower de 1974 est parfait pour un digestif ou pour ce réchauffer au coin du feu après une petite balade d'hiver en forêt ou au bord de la mer.
North British 20 ans
Au nez comme en bouche, son petit côté bourbon nous rappelle indéniablement qu'on est ici en présence d'un whisky de grain (fait à partir d'un mélange de malt et d'autres céréales) et non pas d'un single malt. Ce North British est gourmand, les amateurs de bonbon et de chewing-gum aux fruits vont se régaler.
Tamnavulin 16 ans ***
Raisins, épices, finale légère amertume végétale (ou bien est-ce de la fève de cacao ?). Mon premier Tamnavulin, surement pas le dernier !
Tomatin 19 ans ***
Une pure merveille de légèreté, de fraicheur et de douceur. À boire l'été en préparant un barbecue…
* N'oubliez pas de cliquer sur une des bannières (ci-contre ou ci-dessous) avant de commander sur leur site.
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