samedi 25 août 2012

Cobalt en Terre d'Écosse - Epilogue



Je me suis longtemps posé la question de savoir si je devais faire un article sur ce quatrième et dernier jour en Écosse. Celui-ci n'a pas été aussi riche en découvertes que les précédents. C'est le jour du retour. Au programme : conduite à gauche de Craigellachie à Aberdeen, attente à l'aéroport et retour en France. Mais ça me permettait de remercier haut et fort toutes celles et ceux qui ont fait de ce séjour un moment inoubliable.


Sur la route du retour, je passe devant la distillerie Glentauchers. Pour ceux qui ne le savent pas, le Speyside, la région dans laquelle je me trouve, est celle qui compte le plus de distilleries au mètre carré en Écosse. Difficile de s'y balader sans tomber sur l'une d'elle.

J'arrive sans encombres à l'aéroport plus de cinq heures à l'avance. Je n'aurais donc pas, comme à l'aller, de retard pour l'embarquement et, surtout, je pourrais prendre mon temps pour faire mes dernières emplettes à la boutique duty free.

En attendant, je prends un dernier lunch au pub. Les écrans de télé, branchés sur une chaîne d'informations, diffusent en boucle les images improbables d'un homme essayant de s'enfermer dans un sac de sport suite à une enquête criminelle, afin de déterminer si oui ou non, un membres du MI6, retrouvé mort dans un sac de ce type déposé dans sa baignoire, a pu le faire de sa propre volonté… Surréaliste !

Dernier repas avant mon retour en France.


Plus tard, après avoir passé les contrôles de sécurité, la boutique duty free et son rayon whisky m'ouvrent les bras. Un rêve pour tout amateur qui se respecte. Outre les bouteilles "classiques" d'un litre au prix de celles de 70 cl du commerce, on y trouve un tas d'embouteillages uniquement disponibles dans les zones de détaxe. Je me laisserai bien tenter par un Balvenie Tun 1401 (batch 4), mais celui-ci ne fait pas partie de la sélection proposée à la vente. Une promotion est en cours sur plusieurs single malts dont le Highland Park Leif Eriksson. Finalement, mon choix se porte sur un whisky se trouvant sur ma liste de souhaits : le Mackinlay's Rare Old Highland Malt plus connu sous le nom de Enduring Spirit ou encore Whisky de Shackleton. £ 80 la bouteille contre £ 100 sans les frais de port sur internet ou 166 € à La Maison du Whisky. Aucune hésitation.

Je n'oublie ni mes filles, ni ma femme et je rentre à Paris les bras chargés, heureux de mon séjour en Terre d'Écosse. Sur le sol français, dans la navette qui nous conduit de l'avion au terminal, en passant l'immigration (pas de bonjour, pas de sourire, pas même un regard), autour des tapis roulants chargés de bagages, les gens font des têtes d'enterrement, se regardent en chiens de faïence… Pas de doute, je suis bien de retour en France  !

Heureusement, dans le RER qui me ramène à la Gare du Nord, je fais la connaissance d'un couple de quinquagénaires britannique venu passer un week-end de trois jours à Paris. Lui, est déjà venu et, comble du hasard est originaire d'Elgin où j'ai passé deux jours. Elle, découvre la France pour la première fois et c'est un vrai bonheur de discuter avec eux.

C'est maintenant le moment pour moi de remercier chaleureusement, pour leur accueil et leur gentillesse, pour m'avoir accordé un peu (voir beaucoup) de leur temps et pour m'avoir fait découvrir de merveilleux whiskies…
Merci à Juliette Buchan et Ian Chapman chez Gordon & MacPhail.
Merci à Ronnie Routledge et Stuart Nickerson chez Glenglassaugh.
Merci à David Mair chez The Balvenie.
Merci à Iain "Dram Per Day" Leslie.
Hope to see you again soon folks !

Ensemble des bouteilles ramenées dans mes bagages.

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