ENGLISH VERSION AT THE BOTTOM OF THE PAGE
Vous ne le savez peut-être pas, mais je n'aime pas le Gin ! J'en ai testé plusieurs. Des trucs de supermarché pas chers, des trucs plus ambitieux trouvés chez des cavistes, des trucs artisanaux produits en petite quantité par des gens dont c'est la passion… rien n'y fait. Je n'arrive pas à l'apprécier. Alors, quand j'ai reçu un colis rempli d'échantillons de la toute nouvelle That Boutique-y Gin Company (la petite sœur de That Boutique-y Whisky Company), premier embouteiller indépendant de Gin au monde, j'ai failli être déçu de ne pouvoir partager l'enthousiasme qu'une telle annonce peut susciter chez les amateurs de genièvre. C'était sans compter sur la dévotion de ma collègue et amie Sibylline qui a bien voulu se sacrifier pour moi.
Franck
Cela fait des jours et des jours que Franck m’a confié « les boîtes ».
Avec une mission : boire le contenu et raconter.
Alors voilà…
Les boîtes. |
Il était une fois, deux moyennes boîtes en carton.
10 fioles-flasques-mignonnettes, scellées.
Dedans ? L’ami Gin. La promesse de merveilleux.
Rendez-vous est pris. Ma comparse de gin, celle avec qui je partage cette passion du tonic et du genévrier sera là.
D’ailleurs la voilà, ses antipasti sous le bras (du poulpe, des poivrons farcis, des artichauts et des arancini…).
On essaye de trouver une organisation.
Comment procéder ?
On a du boulot, du pain sur la planche et des lasagnes au four.
Home-made lasagna in the making. |
Première étape, « l’unboxing », comme on dit sur internet.
On ouvre. Des petites cartes descriptives, glissées dans une pochette de papier.
Sur chacune : le gin dans le nez, le gin dans le goût, le gin de l’après.
Des notes de dégustations accompagnent chaque échantillon. |
Comme organisation pratique, c’est bien : on renifle, on goûte, on réfléchit, on note.
Ça donne l’impression de jouer à un jeu de société où tout le monde va gagner.
C’est notre première dégustation. On découvre le matériel. On se dit que ça va faire un sacré bordel, de gratter la cire de tous les bouchons.
Oh, ne riez pas, l’illusion est parfaite. C’est l’amoureux qui dévisse et constate : ça se dévisse. Point besoin de grattage. C’EST TRÈS PRATIQUE.
On se lance, je trouve une cuillère à doser, ça fait chic, et surtout, les parts sont équitables.
Je ne sais pas si c’est un affront, mais nous partons sur une base de gin-tonic. Pur, ça nous paraît compliqué.
Sauf pour renifler.
On fait un premier tri sur couleurs et descriptifs pour savoir lesquels goûter en premier.
On élimine les trop parfumés, type cerise, chocolat etc…
Direction : les essentiels.
Et, c'est parti ! |
Dégustation n° 1
Blackwater
Les avis sont mitigés, trop de plantes pour S et M, et perfection pour O qui conclue : « J’aime bien le génépi, ça me fait penser à un plat asiatique »
Effectivement, elle mâche en souriant son gin-tonic.
Bon en plus, on a bien mesuré le gin mais on a mis un poil trop de tonic.
C’est peut-être parce que c’est le premier, il aurait été peut-être un peu moins envahissant à une autre position.
Dégustation n° 2 (avec moins de tonic > il faut savoir apprendre de ses erreurs récentes.)
East London Liquor Company
Le premier constat des nez : « Celui-là sent vraiment le gin ! » (des professionnels vous parlent.)
C’est très, très bon, on sent l’agrume annoncé sur la petite carte, c’est subtil et fin. Classique mais en mieux.
Thumbs up, comme disent les américains !
Dégustation n° 3
FEW
À l’odeur c’est carrément bizarre.
Les trois visages se crispent.
Ne nous fions pas à nos narines, on a déjà croisé des trucs qui se mangent et qui sentent.
Alors là, dans le cas qui nous préoccupe, ce n’est pas du tout délicieux. Il y a une sensation ET un goût d’anesthésiant. La sensation persiste. S et O versent leurs verres dans celui de M, qui n’aime pas gâcher. C’est tout à son honneur.
Dégustation n° 4
Shortcross
Alors là, c’est le bonheur. Le retour de la joie
On se croirait en Angleterre, d’un coup, on se retrouve les fesses dans un fauteuil club. Si on ferme les yeux, on entend la télé du pub avec une énième rediffusion de match de sport. Le Shortcross nous imbibe de british accent. Au diable mes lasagnes au four, je veux un fish and chips !
Avouons à ce stade que les premiers verres ont été bus avec enthousiasme et un peu vite.
Les yeux pétillent, c’est comme boire du schweppes avec les yeux.
Note de l’auteur : La suite de mes notes est très succincte.
« Hernö, c’est très bon.
Cotswolds : Plantu ! miam miam ! »
Voilà, ces deux-là nous ont également bien plu, si j’en crois le « ! » final.
Je décide de terminer par le Cherry Gin.
La couleur est belle, et j’adore la liqueur de cerise.
Oh, tant de promesse, et trop de sucre. C’est comme un bonbon Pez fondu qui pique.
C’est une note finale un tout petit peu décevante, mais le constat est là, tout ceci était dans l’ensemble complètement formidable.
Nous n’avons pas pu tout goûter. Ma migraine du jour suivant m’a congratulée.
Pour ce qui est du contenu, les petites cartes support qui accompagnent et décrivent sont vraiment utiles. Cela permet de mettre le doigt sur des goûts et des odeurs qu’on a sur le bout de la langue. « AH MAIS OUI C’EST DE LA CORIANDRE ! », « DE LA PASTÈQUE ? À PEINE CROYABLE ! »
Merci Franck, c’était si bien <3
Sibylline
AN EVENING OF GIN
You may not know it, but I don't like Gin! I tasted several of them. Cheap supermarket stuff, more ambitious stuff found at a spirit merchant, craft stuff made in tiny quantities by passionate people… Nether worked. I cannot seem to appreciate it. So when I received a package full of samples from the brand-new That Boutique-y Gin Company (That Boutique-y Whisky Company's sister company), the first Gin independent bottler ever, I was almost disappointed that I couldn't share the enthusiasm that such an announcement can arouse among juniper lovers. It was counting without the devotion of my friend and colleague Sibylline who kindly sacrificed herself for me.
Franck
It's been days and days since Franck has entrusted me with "the boxes".
With a mission: drink content and tell.
So this is it…
Once upon a time, two medium-sized cardboard boxes.
10 vials-flasks-mignonnettes, wax sealed.
Inside? The friend Gin. The promise of many wonders.
Appointment is taken. My gin partner, the one with whom I share this passion of tonic and juniper will be there.
And there she is, her antipasti under in a bag (octopus, stuffed peppers, artichokes and arancini…).
Let's be organized !
How to proceed ?
Because we got work to do. Bread on the board and home-made lasagna in the oven. All set.
First step, "unboxing", as they say on the internet.
We open. Small descriptive cards, slipped into an envelope.
On each one: the gin in the nose, the taste of the gin, the what's left of the gin.
This is very practical : one sniffs, one tastes, one reflects, one notes.
It's like playing a board game where everyone wins.
This is our first tasting. We take a deeper look at the bottles. It's going to be a hell of a mess, scratching the wax of all the lids.
Please, do not laugh : the illusion is perfect. We really thought it was hard wax, my knife was out !
My sweatheart unscrews and says : See ? No scratching. VERY PRACTICAL.
We start. I found a measuring spoon. It's fancier that way, and above all, the shares are fair.
I do not know if it's an outrage, but we chose to work it out on a gin-tonic basis. Pure, we thought it might be too strong, unpleasant. We’re cocktail drinkers.
But we sniffed the stuff before the tonic, of course.
In order to know which ones to taste first, we use the tasting notes and the color of the proposed gins.
We put aside the ones with too much fragance, cherry type, chocolate, etc.
Straight to the point.
Tasting #1
Blackwater
The opinions are mixed, too many plants for S and M, and perfection for O which concludes: "I like the genépi, it makes me think of an Asian dish".
Indeed, she chews her gin-tonic, smiling.
And, it must be noted : we measured the gin but we put a bit too much tonic.
Maybe it's because it's the first try, it might have been a little less invasive at another position.
Tasting #2 (with less tonic> test and learn)
East London Liquor Company
The nose speaks first : "That one really smells like gin! "(You can tell the professionals are talking)
It is very, very good. We feel the citrus announced on the small card, it is subtle and fine. Classic but wonderful.
Thumbs up !
Tasting #3
FEW
The smell is downright odd.
Our three faces clenched.
Let’s not trust our noses. We’ve encouter food that did smell, but that was délicious..
But, we must say, it is not at all delicious. It feels AND tastes of anesthetic. The feeling remains. S and O pour their glasses into M’s, who doesn’t like to waste a good drink. Let’s give him credit for that.
Tasting #4
Shortcross
Then there was happiness. The return of joy
It feels like England, all of a sudden. We find ourselves sitting in a club chair. Just close your eyes, drink, and hear the pub’s TV with a sports game on. The Shortcross soaks us up with a british accent. I wanna throw away the lasagnas, I need fish and chips!
Let's admit at this point that the first glasses were drunk with enthusiasm but a little too fast.
Our eyes are very sparkly. It's like crying tonic and joy.
Note from the author: the rest of my notes are very succincts.
"Hernö is very good.
Cotswolds: Weedy! Yum, yum!"
Well, those two were very nice, if I trust my final "!".
I choose to finish with the Cherry Gin.
The color is beautiful, and I love cherry liqueur.
Oh, so many promises, and way too much sugar.
It's like a melted candy that stings the tongue.
Tiny disappointement, but I must say, the whole journey was insanely great !
We didn’t taste the 10 cute bottles. The next day, my migraine thanked me me.
As for the content, the small support cards with the tasting notes are really useful. It helps to find unknown aromas and flavours that might stay on the tip of the tongue. "AH, OF COURSE, IT'S CORIANDER!", "WATERMELON? UNBELIEVABLE!".
Thank you Franck, it was so nice <3
Sibylline
Merci à That Boutique-y Gin Company pour le set de dégustation.
Many thanks to That Boutique-y Gin Company for providing the tasting set.
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